dimanche 11 août 2013

La cigale

Y'a ce besoin pressant
D'avoir la solution
À l'inconfort qui tend
À m'voler ma raison
Y'a la panique qui pose
Ses pierres devant mon cœur
Et le pourquoi des choses
Me retient dans l'erreur

Y'a l'ridicule qui tue
La flamme de mon désir
Et ce serpent qui mue
Sans n'jamais en mourir
Et mes bras qui s'élancent
À travers mes barreaux
Comme la cigale qui pense
Survivre sous zéro

J'ai tant levé les poings
Et crié dans l'absence
J'ai tant cherché trop loin
D'étranges délivrances
Et toi tout près de moi
Tu défroisses mes ailes
Tu me tiens contre toi
Tu veilles et tu m'appelles...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

rebonjour depuis le néant, Melyse.
Tu écris toujours aussi bien après les années, et à la différence de tant d'autres, moi inclus, tu as su passer l'épreuve du temps.

Merci de ton talent, et de ta persévérance.

melyse a dit...

Merci inconnu guerrier de tes encouragements. Je ne sais pas si j'ai su passer l'épreuve du temps ou si je l'ai simplement ignorée en écrivant quand le trop plein surpassait le sentiment d'inutile... C'est tout de même drôle que t'écrives, j'ai pensé à toi la semaine dernière. Télépathique coïncidence...